Les
psylles sont
de petits insectes (entre 2 et 5 mm) semblables à des cigales
miniatures. Ils
sont apparentés aux pucerons,
aux aleurodes (mouches blanches) et aux cochenilles et font
partie du
sous-ordre des Sternorrhynches. Contrairement à ces
derniers, les pattes des psylles adultes sont très bien équipées pour
le
saut.
Psylla buxi
D'après
Hodkinson (2009), il y a 3000 espèces décrites
mondialement .
Au Québec, plus d'une trentaine d'espèces ont été observées (voir la
liste des espèces).
Les
psylles sont des insectes piqueurs-suceurs qui s’alimentent
généralement de la sève qui circule dans le phloème de la plante ou
plus rarement, chez ceux qui produisent des galles, de tissus végétaux
(parenchyme).
Les nymphes sont très spécifiques à un genre d'hôte ou à quelques
espèces d'hôtes apparentés alors que les adultes sont un peu moins
spécifiques (Burckhardt dans Raman, 2005).
Le cycle de vie des
psylles est relativement simple. Il comprend cinq stades larvaires et
des
adultes sexués qui sont toujours ailés. La femelle fécondée pond
généralement 200 à 500 oeufs mais certaines espèces peuvent
en
pondre jusqu'à 1000 (Dolling, 1991). Au Québec les
psylles produisent
une seule génération par année alors que dans les pays tropicaux, il
peut y avoir entre huit et 16 générations (Hodkinson, 2009).
Quelques
espèces de psylles déforment les végétaux: production de galles,
enroulement ou dépression des feuilles, déformation des pousses.
Les
nymphes produisent souvent de la cire en longs fils ou en duvet qui
couvre leur colonie et les protège des prédateurs. Toutefois, des
parasitoïdes réussissent parfois à franchir cette protection (photo à
droite).