Présentation générale


La proie capturée par cette fourmi (Camponotus pennsylvanicus) est un trichoptère (Macrostemum zebratum).


Le puceron n'a rien à craindre de la fourmi
qui se nourrit de son miellat.



Une gyne (Lasius umbratus) vient de se délester de ses ailes.
Les fourmis sont des insectes sociaux vivant en colonie ou associés à une colonie d'une autre espèce dans le cas des formes parasites. Leur taille varie de 0,7 à 40 millimètres; cependant la plupart des espèces mesurent de 2 à 15 mm.

En plus de leurs caractéristiques morphologiques et anatomiques, les fourmis se singularisent par la diversité adaptative de leur régime alimentaire, par l'abondance et la répartition de leurs populations sur la planète et par le taux élevé de leurs activités dans les écosystèmes. C'est pourquoi elles représentent l'une des familles animales les plus spectaculaires et l'une des plus importantes dans le système énergétique naturel de la biosphère (Hölldobler & Wilson 1990, Wilson 1971).

La famille des fourmis

Selon le système de classification des êtres vivants et des fossiles, les fourmis appartiennent à l’ordre des Hyménoptères, puis au sous-ordre des Aculéates et à la super-famille des Vespoïdes. Elles sont rassemblées dans une seule famille, nommée Formicides, qui constitue un ensemble naturel cohérent ou phylogénétique parce qu'elles possèdent des caractéristiques morphologiques et éthologiques bien définies qui les rendent uniques. Leur apparence et leur allure (ou habitus) les rendent reconnaissables et familières à tout le monde. On ne peut les confondre, superficiellement, qu'avec certains Hyménoptères aptères comme des femelles de Mutillides.

À partir du modèle de base universel des insectes, mais quelque peu modifié, les fourmis offrent une diversité morphologique d’une richesse étonnante à l’échelle de la biosphère, ce qui induit des subdivisions nombreuses. Historiquement, le nombre de sous-familles a beaucoup fluctué et risque de varier encore avec le progrès des connaisances biologiques fondamentales. On reconnaît aujourd'hui 16 sous-familles et près de 300 genres différents (Bolton 1994). Ces chiffres n‘incluent pas les taxons fossiles. Le nombre de genres a régulièrement augmenté depuis 50 ans et devrait progresser encore quelque peu.

Bolton estimait, en 1995, que le nombre d'espèces valides, alors décrites, avoisinerait le chiffre de 10 000 et que la faune mondiale en recèlerait jusqu'à 15 000. Selon la compilation la plus récente en date du 2 août 2005 (Agosti & Johnson), quelques 11 834 espèces ont été recensées dans la littérature scientifique. Et la description de nouvelles se poursuit toujours!

Les outils informatiques permettent aux individus et aux institutions comme les muséums publiques ou universitaires d’histoire naturelle d’offrir sur la Toile des sources intéressantes de documentation. Pour la taxinomie des fourmis, l’une des meilleures porte d’entrée est la Antbase.org, développée et maintenue conjointement par l’American Museum of Natural History, situé à New York, et l’Ohio State University. Une autre source, particulièrement riche en illustrations de qualité, est le AntWeb de l’Académie des sciences de Californie.



Hyménoptère Mutillide, Timulla vagans.




Sur une racine mise à nue, la fourmi tente de déloger le puceron pour l'amener sous terre.
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