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Les Formicines
sont présentes
dans toutes les régions biogéographiques, un succès écologique
singulier. Elles se répartissent dans 51 genres (AntCat. 2019, Brown
2000, Ward et al.
2016).
Cette sous-famille rassemble un cortège dominant d'espèces dans la
moitié nord de la région néarctique et dans les chaînes de montagne;
l’importance de ce cortège diminue rapidement dans le tiers sud de ce
territoire. Il comprend une dizaine de genres (contre 16 en région
Paléarctique) qui regroupent plus de 200 espèces (Bolton 1994). Les
plus importants en termes de populations territoriales ou en nombre
d'espèces sont Camponotus,
Formica,
Lasius.
Seulement sept genres sont représentés au Québec. Ils regroupent 53 espèces dont trente et une appartiennent au genre Formica. Les Formicines forment plus de 50 % de la myrmécofaune québécoise. On trouve aussi deux genres cosmopolites, Nylanderia et Paratrechina, d’origine tropicale. Diagnose. femelles. Ergates. Taille variable, monomorphiques ou polymorphiques, de couleurs diverses (brun, jaune, rouge, noir), unies ou bicolores. Tégument chitinisé, peu sculpté en général. Suivant le clypéus, un petit triangle s’étend entre les deux carènes frontales. Antennes de 8 à 12 articles. Yeux composés bien développés, en position dorsale sur la tête; trois ocelles présents sur le vertex ou absents selon les genres. Palpes buccaux développés; nombre d’articles variable. Promésonotum : suture promésonotale flexible, permettant un léger déplacement entre les deux tergites; présence d’une paire de glandes métapleurales (sauf dans le genre Camponotus) dans l’extrémité latéropostérieure des métapleures, au-dessus des métacoxa, signalée par un renflement (ou bulla) portant une ouverture ronde ou en forme de fente recouverte de poils dressés; propodéum sans projections, ni lobes. Pédicèle à un seul segment, le pétiole. Absence d'une constriction entre le premier et le second segment du gastre. Ouverture du pygidium ronde, où débouche un acidopore encerclé d'une couronne de poils, sauf chez le genre Camponotus. Absence d’aiguillon, mais glande sécrétant de l’acide formique, avec parfois un puissant système de projection. Gynes. Taille toujours plus grande que celle des ergates. Trois ocelles sur le vertex de la tête. Thorax très développé. Présence de deux paires d’ailes à l’émergence. Pédicèle à un seul segment, le pétiole. mâles. Corps noirâtre, de taille variable selon les genres. Antennes ayant un article de plus que celles de la gyne. Yeux composés et ocelles de forte taille. Pédicèle limité au pétiole. nymphes. Corps enveloppé d’un cocon brun, peu épais et mou, parfois enlevé par les ergates avant la fin de la métamorphose. Les colonies comptent le plus souvent quelques centaines ou milliers d’individus. Certaines espèces, parfois polygynes, peuvent développer des colonies comprenant des centaines de milliers d’individus. Ces fourmis, parfois très agressives, chassent, récoltent, pratiquent l’élevage de pucerons pour se nourrir. Elles construisent des nids en terre ou de débris végétaux, parfois transformés, qui peuvent atteindre des dimensions énormes ou des réseaux gigantesques de colonies générant un contrôle au niveau de l’écosystème (Hölldobler & Wilson 1990, Passera & Aron 2005). CLÉ DES GENRES
SELON LES FEMELLES ERGATES
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